GEORGES VERNAT, LE POÈTE DES TEMPS MODERNES
SALVES.
Salves, c'est le troisième recueil de Georges Vernat, poète de 27 ans que j'ai rencontré récemment autour d'un café. Ayant à cœur de dépoussiérer l'image de la poésie, c'est un jeune homme ouvert et passionnant qui vit sa vie comme il l'entend, au gré du hasard et des rencontres.
Issu d'un bac littéraire, il gagne deux fois le prix national de poésie lorsqu'il est encore au lycée puis devient chroniqueur littéraire sur une radio tourangelle, tout cela sous l'impulsion de sa professeur de français qui a très vite perçu son potentiel artistique. Passé le cadre scolaire, il travaille tour à tour dans un bureau de tabac puis vend des voitures par téléphone, ce qui donnera naissance à ses fameuses Buralisteries puis Téléphonisteries... chaque client peut devenir un personnage dont il retranscrit avec humour les anecdotes.
« J'ai commencé à écrire des poèmes vers 14 ou 15 ans. J'étais un boulimique de lecture, fan de Rostand et des alexandrins d'Hugo. Pour mon premier recueil en 2011, la créatrice du forum Macadam, Pascale Legay-Sintes, m'a convaincu de me lancer. » C'en était fait: la machine se met en route et sa poésie est lue et appréciée par tout un lot d'inconnus. Pour lui, c'est le recueil de l'adolescence, le début d'une histoire. « A l'époque je pense que la poésie peut tout révolutionner, que l'écriture est toute-puissante. Pour le second recueil - Après (2013) – je grandis, je redescends. Je suis en colère contre mon premier recueil. Après, c'est une démolition. Casser l'écriture et l'image que j'en ai. C'est très clair dans le poème « Les nazis ». C'est un recueil noir et dur. Cette année, Salves vient terminer ce cycle. On est encore dans la noirceur mais il y a un début d'autre chose. Mon prochain recueil sera un renouveau, l'apaisement au cœur de la tempête. » |
Entre le temps de la parution et son travail d'écriture, il y a toujours un décalage. Georges est dans le présent et tout va très vite, lorsqu'un recueil paraît il a déjà écrit beaucoup de nouvelles choses.
« Je ne suis déjà plus celui que j'étais quand j'ai écrit Salves que je viens de publier. Le prochain recueil est déjà prêt, 33 poèmes, il se nommera l'Oeil du Cyclone. »
Dans la vie, beaucoup de choses le passionnent et l'inspirent : le cinéma de Jodorowsky ou encore de Lanthimos, les livres de Céline, la poésie de Bukowski... Georges pense que tout est lié dans l'art. Amoureux des images, des gens qui photographient, qui peignent, qui dessinent, il a toujours voulu s'entourer d'artistes pour travailler avec lui sur ses recueils. Illustrateurs ou graphistes ont donc participé à leur façon à son travail, en proposant leur vision de ses œuvres.
« Une image n'est pas un texte, elle existe par elle-même et doit prendre sa place » affirme-t-il.
Passionné par tout ce qui bouge, flâneur, observateur, Georges se laisse vivre au gré des mots et des petits boulots trouvés ci et là lorsqu'il en a besoin.
« Je ne cours pas après l'argent. Pour citer Bukowski, mon travail c'est la vie. Je travaille quand j'ai besoin d'argent vite. Sinon, mon travail, c'est prendre plaisir à être en vie, faire des rencontres, voyager. »
« Je ne suis déjà plus celui que j'étais quand j'ai écrit Salves que je viens de publier. Le prochain recueil est déjà prêt, 33 poèmes, il se nommera l'Oeil du Cyclone. »
Dans la vie, beaucoup de choses le passionnent et l'inspirent : le cinéma de Jodorowsky ou encore de Lanthimos, les livres de Céline, la poésie de Bukowski... Georges pense que tout est lié dans l'art. Amoureux des images, des gens qui photographient, qui peignent, qui dessinent, il a toujours voulu s'entourer d'artistes pour travailler avec lui sur ses recueils. Illustrateurs ou graphistes ont donc participé à leur façon à son travail, en proposant leur vision de ses œuvres.
« Une image n'est pas un texte, elle existe par elle-même et doit prendre sa place » affirme-t-il.
Passionné par tout ce qui bouge, flâneur, observateur, Georges se laisse vivre au gré des mots et des petits boulots trouvés ci et là lorsqu'il en a besoin.
« Je ne cours pas après l'argent. Pour citer Bukowski, mon travail c'est la vie. Je travaille quand j'ai besoin d'argent vite. Sinon, mon travail, c'est prendre plaisir à être en vie, faire des rencontres, voyager. »
Une dernière chose à dire ?
« J'aimerai que la poésie cesse de faire peur et je vais essayer de partager ça. Je veux qu'elle soit plus familière aux gens, enlever ce cliché d'un art narcissique, suffisant et daté. J'aimerais la rendre plus quotidienne, montrer que la poésie, c'est le mouvement. Il faut accepter d'être toujours en mouvement, réinventer son quotidien. Soyez toujours en mouvement. » Actuellement, Georges est dans l'écriture d'un roman. On y parlera d'amour, de jeu d'échecs et... de physique quantique. |
POUR VOUS PROCURER SALVES : https://www.facebook.com/salvespoesie/
LA CHAÎNE YOUTUBE DE GEORGES VERNAT : https://www.youtube.com/channel/UCkdDLpCOWZ8RGUGTtulu24w
SES RECUEILS - 2011 - JUEGO Y LIBERTAD 2013- APRÈS 2019- SALVES